Les mirages d'Atmarah

Murder party fantasy pour 22 joueurs et 3+ organisateurs

Il s'agit du même univers que Rêveries aux portes du désert

et Les Arcanes de Folian.

Vous deviez vous trouver là. L’ironie du sort ou la malice des contes s’en sont mêlées et vousvoil à prisonnier pour une soirée du fabuleux palais d’Atmarah. Ces murs ont peut-être toujours été votre prison. À moins que vous ne veniez d’ailleurs, des rives de Salyen ou des lointains Confins du désert. Cela importe peu. Il faudra que cette nuit s’achève pour connaître votre destinée.

Le sultan est mort, laissant Atmarah déboussolée et enfiévrée. La cité est plus propice à la colère qu’au deuil, et si l’on fait de fabuleuses obsèques au défunt sultan, ce ne sera pas avant de lui avoir trouvé un successeur, et d’avoir pu justifier sa perte.

Vous houspillez les serviteurs pour en apprendre davantage. Le sultan n’avait pas d’ennemis. Ceux-ci s’étaient rangés à la justice de sa cause il y a presque vingt ans de cela, quand la guerre contre Atmarah a pris fin.

C’était un homme comblé, et ses trois fabuleuses épouses lui étaient entièrement dévouées.
- Sanez était et demeure la plus belle femme qu’Atmarah ait connue.
- Rohanria était une ennemie jadis, mais c’est désormais une panthère raffinée tenue en laisse.
- Yekta est la seule des épouses du sultan à l’avoir gratifié d’un prince légitime : Selram.

Le conseil restreint du sultan lui était également fidèle, l’ayant épaulé des années durant. Parmi eux se trouvent :
- Aydin, son conseiller et demi-frère.
- Ramvyn, grand vizir.
- Heldris, chef du sérail.
- Beryos, le chef des armées.
- Megdya, le magicien de la cour.

Aux portes d’Atmarah s’était présenté Alressyan, prince des Confins du désert, pour s’entretenir avec le sultan. Certaines mauvaises langues diront que la coïncidence est troublante. Atmarah connaissait la paix, enfin, et le sultan était un homme bon, de l’avis de tous. La page ne se tournera pas aisément.

J'avais pourtant bien dit que les scénarios pour 22 joueurs c'était trop long à écrire... Je ne sais plus pourquoi je me suis lancée dans cette "murder avec un harem" à l'origine. Peut-être pour avoir une excuse pour jouer sans manteau de fourrure au mois de juillet. x)
J'aime beaucoup ce scénario, même s'il est moins audacieux et moins tortueux que les Arcanes de Folian.